Pharaoh Kakudji
Pharaoh Kakudji est un artiste franco-américain d’origine congolaise et espagnole. Né à Paris en 2000, il vit et travaille entre Paris, New-York et Los Angeles. L’artiste participe à la première exposition de la collection permanente de Reiffers Art Initiatives, intitulée « Les Apparitions ».
Vue de l'exposition "Les Apparitions"
Pharaoh Kakudji, 2025
Vue de l'exposition "Les Apparitions"
Pharaoh Kakudji, 2025
Pharaoh Kakudji - Pain a Way / Flying Bean part 1, Reiffers Art Center, Paris
Pharaoh Kakudji, 2025Biographie
S’emparant le plus souvent d’affiches de rue, Pharaoh Kakudji inscrit son art dans un contexte urbain où la matière dégradée devient essentielle. Le choix du support, initialement une nécessité économique, est devenu une signature esthétique.
Ses peintures, à l’énergie cinématographique proche de la bande dessinée ou du film d’action, mêlent quotidien et imaginaire. Son travail s'inscrit dans une figuration introspective et autobiographique, où l'autoportrait devient un défi d'« être soi-même » dans un monde en constante évolution.
Ses œuvres intimes et expressives, souvent inspirées par les cultures qui l’ont façonné, représentent des scènes de sa vie, à la fois en rêve et en veille, abordant les préoccupations et les interrogations de sa génération.
Textes
Dialogue entre Pharaoh Kakudji et Eve Therond
— Mentorat Reiffers Art Initiatives 2021
“J’ai commencé à peindre sur des affiches lorsque je suis arrivé à New York, parce que je n’avais pas assez d’argent pour acheter des toiles. L’année d’avant, à l’école, je peignais sur de grandes feuilles de papier. À New York, sur les murs, je voyais des affiches collées les unes sur les autres, et j’ai eu l’idée d’en décoller certaines pour voir ce que je pourrais en faire, parce qu’il n’y avait aucune raison que je n’essaie pas, et, de manière plus générale, parce que j’aime rechercher la beauté dans le cru et l’état brut des choses (du papier dans ce cas).
Et donc, un jour, j’ai été invité à participer à une exposition collective à la Bowery Gallery. J’avais ce grand morceau d’affiche que j’envisageais de peindre, mais je voulais attendre le bon moment pour me lancer car c’était ma première œuvre sur affiche, et j’ai donc fini par peindre quelque chose en rapport avec “women expression”, le thème de l’exposition. Ce fut mon premier tableau sur affiche.
Peindre mes amis et moi-même est un moyen d’exprimer certains des problèmes auxquels mes pairs sont confrontés, un moyen d’exprimer ce que je vois et ce que je ressens dans ma vie. Je suis un témoin de ma génération, et je représente ce que je vois d’une manière qui m'est propre. Dans ma peinture, j’ai toujours quelque chose à dire à travers la figuration, qui est souvent métaphorique.
Je dirais que c’est d’abord la vie quotidienne qui m’inspire, ce que je vois et ce que je ressens, mais ce ressenti peut aussi trouver sa source dans mon téléphone, dans le cinéma ou dans d’autres domaines… Mon inspiration provient également des différentes cultures dans lesquelles j’ai grandi.”
Et donc, un jour, j’ai été invité à participer à une exposition collective à la Bowery Gallery. J’avais ce grand morceau d’affiche que j’envisageais de peindre, mais je voulais attendre le bon moment pour me lancer car c’était ma première œuvre sur affiche, et j’ai donc fini par peindre quelque chose en rapport avec “women expression”, le thème de l’exposition. Ce fut mon premier tableau sur affiche.
Peindre mes amis et moi-même est un moyen d’exprimer certains des problèmes auxquels mes pairs sont confrontés, un moyen d’exprimer ce que je vois et ce que je ressens dans ma vie. Je suis un témoin de ma génération, et je représente ce que je vois d’une manière qui m'est propre. Dans ma peinture, j’ai toujours quelque chose à dire à travers la figuration, qui est souvent métaphorique.
Je dirais que c’est d’abord la vie quotidienne qui m’inspire, ce que je vois et ce que je ressens, mais ce ressenti peut aussi trouver sa source dans mon téléphone, dans le cinéma ou dans d’autres domaines… Mon inspiration provient également des différentes cultures dans lesquelles j’ai grandi.”