Han Bing
Han Bing est une artiste d’origine chinoise née en 1986 qui vit et travaille à Paris. Après avoir vécu à Shanghai, New York et Los Angeles, elle se distingue par son langage visuel à la fois sensible et perturbateur dans des peintures qui déconstruisent la réalité picturale et donnent de nouvelles dimensions. Sa pratique artistique s’appuie sur des éléments urbains, notamment des scènes de rue et des façades architecturales. Han Bing a participé à la deuxième exposition du Prix Reiffers Art Initiatives 2023.
Biographie
Pour l'artiste, "la peinture est un moyen de résister à toutes les informations qui nous sont imposées".
S’inspirant des textures et des motifs qui apparaissent dans les villes - notamment les "erreurs" et les "glitches" générés par les affiches déchirées. Tout en puisant son inspiration au sein de diverses sources, dont le théâtre, la science et la littérature, Han laisse la dynamique des œuvres guider leur composition. Elle crée à l'aide de bâtons d'huile et de peinture en spray, laissant parfois des surprises au cours du processus pour introduire une touche inattendue dans l'œuvre.
"Mes peintures sont parfois représentatives, il s'agit plutôt d'une dynamique où quelques éléments se sont rencontrés de manière inattendue et ont transformé une situation déconcertante en quelque chose qui avait un sens pour moi à ce moment précis", explique Han. Ses œuvres évoluent progressivement vers l'abstraction, les éléments figuratifs étant filtrés et déconstruits en fragments.
Textes
"Nouvelle génération : rencontre avec Han Bing, peintre des fragments de la ville" par Matthieu Jacquet
— Numéro, 2023
"Exposée à l'Acacias Art Center jusqu'au 16 juin à Paris et récemment nommée au Prix Reiffers Art Initiatives, Han Bing puise dans les superpositions d’affiches de métro les fragments visuels qui constitueront la matière première de ses toiles. Images collées, décollées et déchirées forment des poèmes puissants qui révèlent un immense talent d’assemblage et de coloriste associant avec audace jaune canari, bleu électrique et rouge ardent.
Elles s’étalent chaque jours devant les yeux de millions de citadins aux quatre coins de la planète. Tapissant les couloirs labyrinthiques des métros et des trains, les affiches publicitaires sont le quotidien des passagers, jalonnant leurs parcours du matin au soir. Une banalité telle que nombre d’entre nous n’y prêtons plus attention, laissant ces ephemera entre les mains des colleurs d’affiches qui viendront les arracher pour les remplacer par de nouvelles images, orchestrant ainsi leur soudaine disparition. Si ces panneaux s’effacent aussi vite de l’esprit du quidam, Han Bing voit quant à elle dans ce qu’elle qualifie d’“images faites pour être ignorées” le potentiel de gestation d’une œuvre. Depuis près de dix ans, l’artiste chinoise s’inspire ardemment, pour composer ses toiles, des assemblages de papier et de couleur créés aléatoirement par les superpositions d’affiches.
La peinture de Han Bing : des murs du métro à la toile
Une démarche obsessionnelle qu’elle a développée au gré de ses résidences, à New York, Los Angeles, et désormais Paris, où elle vit depuis un an et demi. Bien malin celui qui, toutefois, parviendrait à discerner les images d’origine dans les tableaux de cette peintre de 37 ans déjà présentés à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris ou à la Night Gallery à Los Angeles. Si l’on identifie parfois la forme de la petite souris Mickey Mouse, la pointe d’un roller violet, les feuilles vertes et ovales d’un cactus, une fourchette géante, ces éléments figuratifs se fondent avec fluidité dans une composition foisonnante où s’équilibrent formes géométriques plus ou moins grandes et couleurs vives. De l’orange presque fluo, du jaune canari, du bleu électrique ou encore des camaïeux de rouge ardent – tandis que l’être humain est, à l’exception de quelques silhouettes floues à peine perceptibles, toujours absent.
Une peintre publiphile et urbanophile
L’exploratrice publiphile et urbanophile, qui assimile ses longues pérégrinations visuelles à du lèche-vitrine, a au fil des années peaufiné sa capacité d’abstraction de ces lambeaux de papiers collés et lacérés sur les murs. Afin de se concentrer sur leur dimension purement esthétique, l’artiste les immortalise avec son téléphone avant de reproduire ces clichés à la peinture sur des toiles d’au moins un mètre cinquante de haut et près de deux mètres de large – format choisi pour imiter ceux des cadres publicitaires. À l’image des assemblages de papier aléatoires et chaotiques qu’elle croise sur sa route, jachères qui disparaîtront bientôt sous la surface d’un nouveau poster, celle qui se passionne pour “l’association abrupte des éléments” ne représente jamais dans ses œuvres une affiche dans son intégralité, préférant à l’harmonie sans débord des images fignolées les imprévisibles bavures de la commnication visuelle. Reflet du hasard qui préside à ses sources, l’œuvre de Han Bing relève ainsi d’une forme d’“art du glitch” où la disruption ne surgit plus dans le support informatique mais directement sur la toile. Telles des cicatrices entaillant l’épiderme de l’image, les irrégularités et les déchirures causées par les collages et décollages successifs forment alors chez elle le noyau dur d’une nouvelle écriture artistique.
Une peinture composite dans la lignée de Villeglé et Hains En faisant de ce corpus visuel urbain la source principale de ses toiles, la peinture de Han Bing renvoie inéluctablement à l’histoire de l’art occidental du milieu du 20e siècle. En décembre 1949, Jacques Villeglé (1926-2022) et Raymond Hains (1926-2005), figures de proue du nouveau réalisme, réalisaient en effet pour la première fois une œuvre à partir d’affiches lacérées récoltées dans Paris avant d’être marouflées sur la toile. Un procédé qu’ils déclineront à l’envi pendant des décennies, arrachant aux murs, façades, panneaux d’affichage et autres colonnes Morris la matière première de leurs tableaux. Soixante-dix ans plus tard, la peintre chinoise semble ainsi leur répondre en se désencombrant de la matérialité du papier pour se concentrer sur son empreinte purement visuelle. Rarement précédée par des esquisses et profondément intuitive, sa pratique picturale suit toujours le même processus : d’abord, l’artiste délimite d’après ses photographies les zones qu’elle peindra à l’aérosol, et pose sur la toile une première base à l’acrylique. Puis, elle recouvre sa composition de peinture à l’huile, apportant à ces lignes définies et ces couleurs intenses une texture plus diluée. Enfin, elle redessine sur la surface des formes abstraites à l’aide de pastels, libérant son geste tout en animant l’ensemble d’une grande vivacité graphique. Parfois, elle imite même sur certaines toiles les petits points des trames d’impression.
”En tant qu’artiste, je me sens étrangère au monde. Comme si j’étais à l’extrémité du tissu social.” Si l’apparence finale de ses œuvres peut rappeler celles des grands peintres abstraits du siècle dernier, de Nicolas de Staël (1913-1955) à Anna-Eva Bergman (1909-1987) en passant par Serge Poliakoff (1906- 1969), ou encore, plus récemment l’Allemand Daniel Richter, Han Bing se rapproche davantage de ses aînés nouveaux réalistes dans sa vision des ephemera. Comme eux, elle y voit l’écriture discrète d’une “poésie anonyme”, que sa peinture mettra en exergue, invitant le spectateur à poser sur son environnement des plus banals un regard éclairé. ”En tant qu’artiste, je me sens étrangère au monde”, explique Han Bing. Comme si j’étais à l’extrémité du tissu social.” Depuis cette marge qu’elle a appris à embrasser, l’artiste traduit la théâtralité de notre époque, comme l’attestent explicitement ses toiles plus anciennes, qui prenaient pour objet les intérieurs domestiques et les décors factices des théâtres américains. En témoignent ses pages du New York Times maculées de peinture, où la jeune femme sacralise par la matière et la couleur les supports volatiles de l’information.
En assumant l’éclectisme profane de ses sources et leur déhiérarchisation, Han Bing dépasse les dichotomies entre le vrai et le faux, le réel et l’artifice, ou encore l’information et la communication. Délestées de leur fonction promotionnelle, de leur appartenance à une ville, voire à un continent, mais aussi de leurs signifiants et signifiés, les affiches publicitaires fragmentées puis reproduites par l’artiste au pinceau produisent finalement une forme d’essence iconique de notre époque, dont elles pourront encore témoigner dans des décennies voire des siècles. En effet, de la tension qui se joue entre les formes et les couleurs sur la toile, émerge l’expression d’un inconscient collectif. “La fonction choc de l’affiche s’épuise graduellement, et l’affiche elle-même disparaît matériellement, mais son influence – sa vie utile –, se perpétue dans la culture”, théorisait dès 1971 l’essayiste Georges Préli, formulant le destin logique de l’image publicitaire à l’aube d’une nouvelle ère visuelle. Il en va ainsi des peintures de Han Bing qui exposent l’image éphémère et écorchée, pour ainsi dire en fin de vie, et qui de ce fait lui garantissent sa survivance dans l’histoire culturelle. En approchant l’idéal d’une poésie universelle qui, contrairement à ses sources arrachées brutalement chaque jour à leur support, résistera au passage du temps."
Elles s’étalent chaque jours devant les yeux de millions de citadins aux quatre coins de la planète. Tapissant les couloirs labyrinthiques des métros et des trains, les affiches publicitaires sont le quotidien des passagers, jalonnant leurs parcours du matin au soir. Une banalité telle que nombre d’entre nous n’y prêtons plus attention, laissant ces ephemera entre les mains des colleurs d’affiches qui viendront les arracher pour les remplacer par de nouvelles images, orchestrant ainsi leur soudaine disparition. Si ces panneaux s’effacent aussi vite de l’esprit du quidam, Han Bing voit quant à elle dans ce qu’elle qualifie d’“images faites pour être ignorées” le potentiel de gestation d’une œuvre. Depuis près de dix ans, l’artiste chinoise s’inspire ardemment, pour composer ses toiles, des assemblages de papier et de couleur créés aléatoirement par les superpositions d’affiches.
La peinture de Han Bing : des murs du métro à la toile
Une démarche obsessionnelle qu’elle a développée au gré de ses résidences, à New York, Los Angeles, et désormais Paris, où elle vit depuis un an et demi. Bien malin celui qui, toutefois, parviendrait à discerner les images d’origine dans les tableaux de cette peintre de 37 ans déjà présentés à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris ou à la Night Gallery à Los Angeles. Si l’on identifie parfois la forme de la petite souris Mickey Mouse, la pointe d’un roller violet, les feuilles vertes et ovales d’un cactus, une fourchette géante, ces éléments figuratifs se fondent avec fluidité dans une composition foisonnante où s’équilibrent formes géométriques plus ou moins grandes et couleurs vives. De l’orange presque fluo, du jaune canari, du bleu électrique ou encore des camaïeux de rouge ardent – tandis que l’être humain est, à l’exception de quelques silhouettes floues à peine perceptibles, toujours absent.
Une peintre publiphile et urbanophile
L’exploratrice publiphile et urbanophile, qui assimile ses longues pérégrinations visuelles à du lèche-vitrine, a au fil des années peaufiné sa capacité d’abstraction de ces lambeaux de papiers collés et lacérés sur les murs. Afin de se concentrer sur leur dimension purement esthétique, l’artiste les immortalise avec son téléphone avant de reproduire ces clichés à la peinture sur des toiles d’au moins un mètre cinquante de haut et près de deux mètres de large – format choisi pour imiter ceux des cadres publicitaires. À l’image des assemblages de papier aléatoires et chaotiques qu’elle croise sur sa route, jachères qui disparaîtront bientôt sous la surface d’un nouveau poster, celle qui se passionne pour “l’association abrupte des éléments” ne représente jamais dans ses œuvres une affiche dans son intégralité, préférant à l’harmonie sans débord des images fignolées les imprévisibles bavures de la commnication visuelle. Reflet du hasard qui préside à ses sources, l’œuvre de Han Bing relève ainsi d’une forme d’“art du glitch” où la disruption ne surgit plus dans le support informatique mais directement sur la toile. Telles des cicatrices entaillant l’épiderme de l’image, les irrégularités et les déchirures causées par les collages et décollages successifs forment alors chez elle le noyau dur d’une nouvelle écriture artistique.
Une peinture composite dans la lignée de Villeglé et Hains En faisant de ce corpus visuel urbain la source principale de ses toiles, la peinture de Han Bing renvoie inéluctablement à l’histoire de l’art occidental du milieu du 20e siècle. En décembre 1949, Jacques Villeglé (1926-2022) et Raymond Hains (1926-2005), figures de proue du nouveau réalisme, réalisaient en effet pour la première fois une œuvre à partir d’affiches lacérées récoltées dans Paris avant d’être marouflées sur la toile. Un procédé qu’ils déclineront à l’envi pendant des décennies, arrachant aux murs, façades, panneaux d’affichage et autres colonnes Morris la matière première de leurs tableaux. Soixante-dix ans plus tard, la peintre chinoise semble ainsi leur répondre en se désencombrant de la matérialité du papier pour se concentrer sur son empreinte purement visuelle. Rarement précédée par des esquisses et profondément intuitive, sa pratique picturale suit toujours le même processus : d’abord, l’artiste délimite d’après ses photographies les zones qu’elle peindra à l’aérosol, et pose sur la toile une première base à l’acrylique. Puis, elle recouvre sa composition de peinture à l’huile, apportant à ces lignes définies et ces couleurs intenses une texture plus diluée. Enfin, elle redessine sur la surface des formes abstraites à l’aide de pastels, libérant son geste tout en animant l’ensemble d’une grande vivacité graphique. Parfois, elle imite même sur certaines toiles les petits points des trames d’impression.
”En tant qu’artiste, je me sens étrangère au monde. Comme si j’étais à l’extrémité du tissu social.” Si l’apparence finale de ses œuvres peut rappeler celles des grands peintres abstraits du siècle dernier, de Nicolas de Staël (1913-1955) à Anna-Eva Bergman (1909-1987) en passant par Serge Poliakoff (1906- 1969), ou encore, plus récemment l’Allemand Daniel Richter, Han Bing se rapproche davantage de ses aînés nouveaux réalistes dans sa vision des ephemera. Comme eux, elle y voit l’écriture discrète d’une “poésie anonyme”, que sa peinture mettra en exergue, invitant le spectateur à poser sur son environnement des plus banals un regard éclairé. ”En tant qu’artiste, je me sens étrangère au monde”, explique Han Bing. Comme si j’étais à l’extrémité du tissu social.” Depuis cette marge qu’elle a appris à embrasser, l’artiste traduit la théâtralité de notre époque, comme l’attestent explicitement ses toiles plus anciennes, qui prenaient pour objet les intérieurs domestiques et les décors factices des théâtres américains. En témoignent ses pages du New York Times maculées de peinture, où la jeune femme sacralise par la matière et la couleur les supports volatiles de l’information.
En assumant l’éclectisme profane de ses sources et leur déhiérarchisation, Han Bing dépasse les dichotomies entre le vrai et le faux, le réel et l’artifice, ou encore l’information et la communication. Délestées de leur fonction promotionnelle, de leur appartenance à une ville, voire à un continent, mais aussi de leurs signifiants et signifiés, les affiches publicitaires fragmentées puis reproduites par l’artiste au pinceau produisent finalement une forme d’essence iconique de notre époque, dont elles pourront encore témoigner dans des décennies voire des siècles. En effet, de la tension qui se joue entre les formes et les couleurs sur la toile, émerge l’expression d’un inconscient collectif. “La fonction choc de l’affiche s’épuise graduellement, et l’affiche elle-même disparaît matériellement, mais son influence – sa vie utile –, se perpétue dans la culture”, théorisait dès 1971 l’essayiste Georges Préli, formulant le destin logique de l’image publicitaire à l’aube d’une nouvelle ère visuelle. Il en va ainsi des peintures de Han Bing qui exposent l’image éphémère et écorchée, pour ainsi dire en fin de vie, et qui de ce fait lui garantissent sa survivance dans l’histoire culturelle. En approchant l’idéal d’une poésie universelle qui, contrairement à ses sources arrachées brutalement chaque jour à leur support, résistera au passage du temps."
"Arts : chez Thaddaeus Ropac, la couleur portée à un haut degré d’expressivité" par Philippe Dagen
— Le Monde, 2022
"Sous ce titre peu explicite, « Saturation » réunit des œuvres de sept femmes peintres de plusieurs générations, dont le point commun est qu’elles ont porté ou portent aujourd’hui la couleur à un haut degré d’expressivité, dans des œuvres le plus souvent abstraites ou presque abstraites.
La plupart de ces artistes sont jeunes, nées un peu partout dans le monde – Afrique du Sud, Chine, Vietnam ou Malaisie –, à la fin des années 1970 ou au début des années 1980, et leurs œuvres participent d’une histoire qui commence du côté de l’action painting, selon Pollock, De Kooning et Mitchell, mais passe aussi par Hantaï, Debré ou Degottex. De plus anciennes références pourraient être avancées, comme celles de Monet, Matisse et Kandinsky."
Pour des raisons différentes, deux artistes font bande à part. L’une est Han Bing, née en Chine en 1986 et depuis peu établie à Paris, dont les œuvres naissent du regard qu’elle porte sur l’architecture de la ville et ses murs couverts d’affiches, qu’elle aime déchirées et délavées comme, avant elle, Raymond Hains et Jacques Villeglé. Mais elle ne les arrache pas, préférant chercher dans ces rencontres une dynamique picturale faite d’affirmations et d’effacements successifs".
La plupart de ces artistes sont jeunes, nées un peu partout dans le monde – Afrique du Sud, Chine, Vietnam ou Malaisie –, à la fin des années 1970 ou au début des années 1980, et leurs œuvres participent d’une histoire qui commence du côté de l’action painting, selon Pollock, De Kooning et Mitchell, mais passe aussi par Hantaï, Debré ou Degottex. De plus anciennes références pourraient être avancées, comme celles de Monet, Matisse et Kandinsky."
Pour des raisons différentes, deux artistes font bande à part. L’une est Han Bing, née en Chine en 1986 et depuis peu établie à Paris, dont les œuvres naissent du regard qu’elle porte sur l’architecture de la ville et ses murs couverts d’affiches, qu’elle aime déchirées et délavées comme, avant elle, Raymond Hains et Jacques Villeglé. Mais elle ne les arrache pas, préférant chercher dans ces rencontres une dynamique picturale faite d’affirmations et d’effacements successifs".
"Saturation Review" par Laurent Boudier
— Télérama, 2022
"Salzbourg, Paris, Pantin, Londres et désormais Séoul : le galeriste Thaddaeus Ropac ne manque ni de lieux ni d’opportunités pour organiser de nouvelles expositions. Mais avec son plateau de 2 000 mètres carrés, le joli bâtiment industriel de briques roses de la galerie de Pantin est idéal pour proposer des shows au format XXL.
En cette rentrée, Ropac propose une virée dans la peinture abstraite actuelle en réunissant des artistes parfois peu connus et de générations différentes. On y découvrira des œuvres expérimentales, gestuelles ou lyriques, signées Martha Jungwirth (née en 1940 en Autriche), Wook-Kyung Choi (1940-1985, Corée), Dona Nelson (née en 1947 aux États-Unis), en dialogue avec celles d’artistes plus jeunes : Han Bing (née en 1986 en Chine, vivant en France), Mandy El-Sayegh (née en 1985 en Malaisie, résidant au Royaume-Uni), Rachel Jones (née en 1991 au Royaume-Uni), Megan Rooney (née en 1985 en Afrique du Sud, établie au Royaume-Uni) et Thu-Van Tran (née en 1979 au Vietnam, installée en France). Éloge de la couleur et de la saturation."
En cette rentrée, Ropac propose une virée dans la peinture abstraite actuelle en réunissant des artistes parfois peu connus et de générations différentes. On y découvrira des œuvres expérimentales, gestuelles ou lyriques, signées Martha Jungwirth (née en 1940 en Autriche), Wook-Kyung Choi (1940-1985, Corée), Dona Nelson (née en 1947 aux États-Unis), en dialogue avec celles d’artistes plus jeunes : Han Bing (née en 1986 en Chine, vivant en France), Mandy El-Sayegh (née en 1985 en Malaisie, résidant au Royaume-Uni), Rachel Jones (née en 1991 au Royaume-Uni), Megan Rooney (née en 1985 en Afrique du Sud, établie au Royaume-Uni) et Thu-Van Tran (née en 1979 au Vietnam, installée en France). Éloge de la couleur et de la saturation."